C'EST PAS FAUX
   
 
  Arthur Pendragon, mi-ours, mi-sanglier
 
Joué par Alexandre Astier

Arthur est le roi de l’île de Bretagne et le souverain du royaume de Logres (s’étendant de la Calédonie à l’Aquitaine), qu’il gouverne dans son château de Kaamelott (Camelot dans les légendes originales). Presque le seul être sensé de la série, il est pourtant très mal entouré, ce qui le met souvent à bout de nerfs. Il est en effet pratiquement le seul à comprendre la dimension symbolique de la quête du Graal et de la Lumière divine. De tous ses chevaliers, son bras droit Lancelot est le seul, selon lui, qui « tienne debout ». Il se met en revanche souvent très en colère contre ses chevaliers incompétents - en particulier Perceval et Karadoc – même s’il a malgré tout une certaine affection pour Perceval, qui est le seul chevalier (hormis Léodagan, Yvain, et Gauvain, parce qu'ils font, d'une certaine façon, partie de sa famille) avec qui il mange seul à seul.

Arthur émet quelquefois des idées et des expressions critiques qui renvoient à l’époque actuelle (par exemple contre les condamnations à mort dans l’épisode Létal, contre la torture dans Arthur et la Question, ou contre l’esclavage dans Les Affranchis). Il s’efforce ainsi de mener des réformes, mais progressivement car il veut éviter de brusquer les mentalités, pas toujours prêtes selon lui à encaisser de tels changements. Ses pensées anachroniques, sa recherche perpétuelle de perfection et son manque total de patience en font un personnage admiré mais incompris des autres membres de la cour de Kaamelott et du peuple.

Pour se tirer des situations embarrassantes, Arthur a la manie de mentir, souvent de façon grossière, et d’user de son autorité suprême pour éviter les contestations. Il a aussi singulièrement horreur d’être tutoyé (Le Fléau de Dieu, Le Justicier,La Voie Celeste, La Pythie…). De son propre aveu (cf. Unagi II), Arthur a facilement tendance à la dépression. Arthur a peur du noir (ce dont Léodagan tentera de profiter dans Arthur et les Ténèbres), des serpents (Guenièvre et les Oiseaux), de sa corrosive tante Cryda et aussi de sa mère.

Fils d’Uther Pendragon et d’Ygerne de Tintagel, Arthur n’a pas été élevé par ses parents mais par Anton, chevalier-fermier, au prétexte que sa naissance bâtarde aurait mis sa vie en danger à la cour. C’est pour cela qu’il n’aime pas vraiment qu’on parle de son père (« Ah, mais merde avec Pendragon ! »). De six à vingt ans, il fut envoyé en camp d’entraînement romain pour suivre « le cursus militaire le plus réputé au monde » (dixit Ygerne). De cette période, il garde une marque « SPQR » au fer rouge sous le pied droit (Cryda de Tintagel), un goût prononcé pour les Latines, ainsi que certaines habitudes typiquement romaines, comme par exemple de prendre des bains fréquents. Il prie aussi secrètement le dieu romain Mars (Le Culte secret). Il est probable que nombre de ses idées « modernes » lui viennent de cette familiarité avec la civilisation de Rome, plus raffinée que celle de la Bretagne. Il est néanmoins certain que si l’Empire romain accepte son statut de roi local (dux bellorum, c'est-à-dire chef de guerre, en latin) fédérant les peuples bretons, c’est principalement parce qu’il est considéré comme l’un des leurs. Arthur fait cependant de son mieux pour cacher ce fait auprès de ses hommes, car étant de fiers Celtes ils pourraient très mal le prendre (Le Secret d’Arthur).

Depuis son enfance, Arthur a la particularité d’attraper un fort rhume chaque hiver, condamnant sa mère à lui prodiguer des soins à base d’infusions de soufre (Mater dixit). De plus, pour soigner ces rhumes, le petit Arthur allait souvent en cure avec le jeune Clodoric, qui sera plus tard chef des Wisigoths.

Contrairement aux légendes originales, Arthur est ici vu comme étant polygame[1],. Marié à une seule femme, Guenièvre, il entretient des rapports extraconjugaux sans se cacher avec un certain nombre de jeunes femmes de Kaamelott (Azénor, Demetra, les Jumelles du pêcheur, Aelis et d’autres). Arthur n’aime pas véritablement sa femme ; leur union est avant tout un mariage d’intérêt pour rallier la Carmélide à la Bretagne, et ils n’ont été présentés que quelques jours à peine avant la cérémonie (Le Repas de famille). Ceci explique qu’il ne la touche pratiquement pas – en fait, jamais, ce qu’il préfère garder secret (La Ronde II) – et se dispute souvent avec elle, même s’il peut lui arriver parfois de concéder des gestes de gentillesse.

À la fin du Livre III, Arthur laisse Guenièvre partir rejoindre Lancelot sans la regretter. Dans le Livre IV il a tôt fait de la remplacer par son amour secret : Mevanwi, la femme du chevalier Karadoc, suivant la tradition de Vannes de « l’échange d’épouses ». Mais le bannissement de la Dame du Lac et les mauvais présages que lui envoient les dieux finissent par le convaincre que cette situation met l’équilibre du royaume en danger. Malgré ses réticences à ouvrir les hostilités avec le camp de Lancelot, Arthur finira par lancer une opération pour récupérer Guenièvre et la rétablir dans son rôle de reine de Bretagne.

Dans le Livre V, Arthur se laisse convaincre par Ygerne et Cryda de replanter Excalibur dans le rocher et mettre ainsi en jeu son royaume, afin de réaffirmer sa légitimité auprès du peuple. Après une semaine d’essais infructueux par tous les prétendants pour retirer l’épée magique, Arthur s’apprête à la récupérer… mais, de manière inattendue, y renonce au dernier moment. Le royaume est sans roi, et Arthur part alors à la recherche de sa descendance. En usant de ses pouvoirs magiques, Méléagant persuade Arthur qu'il est stérile, ce qui le poussera ultimement à mettre fin à ses jours dans sa baignoire. Lancelot, venu pour le tuer, choisira alors de le sauver.

Fiche de Ocelot
 
  Il y a eu 2 visiteursaujourd'hui.  
 
Vous regarderez les gens, vous regarderez les choses...Rien ne sera plus triste que vous. Ce site web a été créé gratuitement avec Ma-page.fr. Tu veux aussi ton propre site web ?
S'inscrire gratuitement