Interprété par Nicolas Gabion.

FAMILLE ; Lancelot du lac, cousin.
Lionel de Gaunes, frère.
Bohort est présenté dès le début de la série comme un épouvantable couard ; il est incapable de réaliser toute action militaire, à cause de sa peur à la vue de l’ennemi. Il n’hésite ainsi pas à inventer des excuses bidon et honteusement mensongères pour éviter le combat, comme on le voit dans l’épisode « les classes de Bohort ». Sa peur prend des proportions complètement abusives à certaines occasions ; ainsi, il avoue (sans honte) craindre les faisans et les lapins adultes (« Un Bruit dans la Nuit »).
Il est, de plus, très sensible, et à des goûts très softs et raffinés ; ainsi, il se révèle comme un grand appréciateur de poésie, de théâtre (« La Répétition », livre IV), de musique (« La Quinte Juste », livre II) et de fleurs. Il apprécie aussi une nourriture plus « noble » que ses camarades, même s’il développe une addiction très forte à la pâte d’amande dans un des épisodes. Il entre parfois dans des crises de déprimes sans fondation sensée, comme on le voit dans l’épisode « Les Neiges Eternelles».
Ses relations avec les autres personnages sont très affectées par son comportement à part ; Leodagan et lui ne s’entendent pas du tout, à part à de rares occasions (« L’Escorte », livre I) ; Lancelot semble souvent le mépriser, même si il trouve parfois en lui un confident (« Le Temps des Secrets », livre II) ; il méprise Venec, qui représente la malhonnêteté que Bohort abhorre tant. Il est cependant très fidèle à ses camarades, et répugne à les dénoncer, quand bien même ils effectuent une faute grave ; « Le Donneur », livre II

Un bruit dans la nuit...et le roi est bon pour discutailler une heure avec Bohort
Seuls deux choses semblent pouvoir le faire sortir de son état normal ; les entraînements du maître d’armes et l’alcool. Cependant, il entre alors dans de tels états qu’il devient dangereux pour lui-même.
Dans le livre II, il avoue à Lancelot qu’il n’a jamais fait ses classes ; cependant, le chevalier blanc gardera le secret. Bohort le dévoilera à Arthur dans le livre III, épisode « L’Aveu de Bohort », alors qu’il se croit à l’article de la mort. Arthur le gardera parmi ses chevaliers malgré cela. Dans ce même livre, Bohort découvre qu’il est le cousin de Lancelot ; il en est ravi, mais Lancelot veut (sans le pouvoir) taire la chose, considérant comme une honte pour un chevalier errant d’avoir de la famille (et, à priori, encore plus quand la famille est aussi lâche que Bohort)
Quand la situation entre Lancelot et Arthur se dégrade, Bohort est un des plus effrayés et tristes ; il essaiera d’arranger les choses, sans succès. Suite au départ de Guenièvre dans le camp de Lancelot, il entrera en déprime, embêtant tout le château avec ses chougnements nocturnes.
Dans le livre IV, il est donc continuellement triste, et essaiera assez lourdement de convaincre Arthur de reprendre Guenièvre ; un bon exemple est l’épisode « la Répétition ». Cependant, même après le raid d’Arthur, il restera triste, à cause de la dégradation du royaume. Il fera venir son frère pour remplir la table ronde, mais assistera impuissant à l’abandon du pouvoir d’Arthur et à la prise de la couronne de Leodagan, puis de Karadoc.
Il fera preuve de bravoure à la fin du livre V, quand Lancelot vient pour tuer Arthur ; a priori, celui-ci doit lui infliger des blessures assez conséquentes pour l’éloigner. On découvre donc plus que jamais à quel point Bohort est fidèle à Arthur, étant en ceci identique à Perceval.
En conclusion, Bohort se révèle un personnage parfois exaspérant de couardise, mais aussi très touchant de fidélité et de sympathie ; le parallèle entre lui et Perceval peut donc facilement s’établir, car Bohort, comme son collègue, semble conscient de sa relative inutilité à aider, et il en soufre.
Anecdote ; des journalistes et fans considéraient Bohort comme un homosexuel, en raison de son comportement et du fait qu’il n’est jamais vu avec une femme. Alexandre Astier, refusant qu’on écrive l’histoire à sa place, montrera la femme de Bohort dans l’épisode « Au Bonheur des Dames ». Cependant, la plupart des personnages croient toujours Bohort homosexuel (par un fâcheux concours de circonstances, personne n’a jamais vu sa femme à Kaamelott)
Redigé par Lambegue