Jouée par Caroline Ferrus.
Famille ; Femme de Karadoc dans les livres II et III, au début (jusqu’à « l’échange ») et à la fin du IV (depuis « le renoncement ») et dans la plus grande partie du V.
Femme d’Arthur dans le livre IV, de « l’échange » au « renoncement », et à la fin du livre V.
Plusieurs enfants avec Karadoc.
Dame Mevanwie n’apparaît qu’à partir du livre II ; dans le premier livre, il est d’ailleurs amusant de constater que Karadoc n’a pas de femme, comme il le dit lui-même. Dans le livre II, son rôle reste assez secondaire ; elle commencera à prendre de l’importance dans le livre III, quand son histoire d’amour avec le roi commencera. Cette histoire sera tout d’abords discrète, car aller trop loin constituerait une faute ; pour avoir Mevanwie, Arthur devrait tuer Karadoc.
Cependant, une fois Guenièvre partie au camp de Lancelot, Mevanwie devient plus aventureuse, et elle emmène sa liaison avec Arthur au point de non retour ; il y a Faute. Elle va elle-même le dévoiler à Karadoc, pour que celui-ci provoque Arthur en duel et se fasse tuer. Cependant, Arthur fera tout pour éviter le combat, et se référera finalement à une loi de Vannes, l’échange d’épouse ; Karadoc se retrouve marié avec Guenièvre et doit se débrouiller si il veut la récupérer, et Arthur est marié avec Mevanwie.
Au début, leur liaison semble idéale, mais la situation va vite se dégrader ; les dieux sont mécontents et le montrent en bannissant la dame du lac, et Arthur retrouve sur conseil de Morgane une vieille prophétie disant que la faute qu’il a commise avec Mevanwie détruira le royaume breton. De son coté, Karadoc commence à comprendre qu’il s’est fait avoir, et qu’il ne pourra pas récupérer Guenièvre chez Lancelot. Il cherchera alors un moyen d’annuler l’échange d’épouse ; il découvrira (un peu tard, il est vrai) que l’absence de Guenièvre à la cérémonie d’échange peut annuler celui-ci sur demande d’un des deux époux. Il demandera donc l’annulation à Arthur qui, voyant probablement en ceci une échappatoire à sa situation, acceptera.
Mevanwie, très active dans son rôle de reine (séances de doléances, par exemple), prendra mal cette nouvelle ; ceci sera renforcé par la récupération de Guenièvre par Arthur. Cela détruira la fierté d’être reine qu’elle avait acquise dans le livre IV, jusqu’à en devenir désagréable.
Dans le livre V, Mevanwie se fait aussi virer du château, son mari ayant fondé un clan indépendant avec Perceval. Cependant, elle continuera à comploter ; elle apprendra la magie auprès d’Elias dans le but d’empoisonner Arthur et Guenièvre dans un premier temps. Grâce à l’attention d’Arthur, son plan échouera.
Cependant, elle n’abandonne pas. Quand le jurisconsulte est à Kaamelott, elle le séduit, et celui-ci se laisse avoir malgré les commentaires de Dame Seli. Mevanwie lui fait croire qu’elle n’est pas au courant que l’échange d’épouses ait été officiellement annulé. Le jurisconsulte, pour lui prouver le contraire, lui amène le papier stipulant que l’échange a bien été annulé. Mevanwie utilisera ses dons en magie pour faire disparaître ledit papier, et ainsi devenir à nouveau reine. Elle nommera Karadoc comme régent, mais semblera assez insatisfaite de sa manière de gouverner.
Ainsi, Mevanwie passera dans la série du statut de personnage secondaire à celui de conspiratrice de premier choix, ou de « grosse morue », selon beaucoup. Son rôle dans la série est donc maintenant assez important.
Ce personnage n’est pas autant apprécié par les fans que certains autres ; cela est probablement du à sa froideur et à son manque total de scrupule ou même de comique (au contraire de Loth), qui en fait une « morue » difficile à apprécier
