
L'une des premières interview d'Alexandre Astier
Quel est votre parcours ?
Je suis musicien classique, j’ai fait le conservatoire pendant quinze ans, l’American School of Modern Music et comme on est comédien dans ma famille, je suis devenu … comédien. Et comme pour la musique, j’ai très vite eu envie d’écrire.
Quel est exactement votre rôle par rapport à Kaamelott ?
Je suis réalisateur, comédien, auteur, je compose la musique, en gros directeur artistique.
Comment vous est venue l’idée de Kaamelott ?
Je ne sais pas vraiment. Au départ, je ne suis pas un passionné de l’époque Arthurienne. C’est en travaillant dessus pour ce projet que cette période m’a passionné.
Ce qui me plait avant tout c’est de mettre les pieds dans les lieux communs. L’Epique, la Chevalerie, ne sont aujourd’hui que des lieux communs véhiculés par la littérature avec tout ce que cela entraîne de
rondeur, de noblesse, de rapport avec le Divin, etc. Et c’est très agréable de faire mal fonctionner ces mythes en remettant du « quotidien » dans ces légendes.
Quand on cherche la vérité sur Arthur, on s’aperçoit que 90% est littéraire alors que l’Arthur Historique est très vague.
D’où vient le nom Kaamelott ?
Kaamelott, c’est le château qu’a fait construire Arthur pour organiser les réunions de la table Ronde et la Quête du Graal. Kaamelott aujourd’hui est localisé, près de Stonehendge en Angleterre. Une des orthographes celtiques était Kamelot, ce qui m’a plu c’est les deux A que j’ai déplacé en début de mot. J’ai ensuite rajouté un T supplémentaire pour qu’on n’oublie pas de le prononcer.
Les autres comédiens ne sont pas des visages connus, d’où viennent-ils ?
Ils viennent d’un peu partout. Leur point commun est qu’ils sont tous des gens de théâtre et qu’ils ont tous la rigueur de la scène, (formation classique). C’est donc au Théâtre que je les ai croisés. Beaucoup d’entre eux sont lyonnais, mais cela ne signifie pas pour autant que nous formons une troupe. C’est le hasard des rencontres qui a fait que nous nous retrouvons sur Kaamelott.
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